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benny
Camerone
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Camerone
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MessageSujet: Avan tout!!!   Avan tout!!! EmptyJeu 6 Juil - 19:32

Le 3ème régiment étranger d'infanterie c'est:

le régiment le plus décoré de la Légion étrangère. Depuis 1973, il est implanté en Guyane française, à Kourou.


Le 3ème REI aligne un effectif de 640 hommes dont 280 seulement sont des légionnaires permanents. Le reste de l'effectif vient de métropole pour des séjours de quatre mois, au titre des compagnies tournantes et ces compagnies ne sont pas forcément des unités de Légion.

L'une des missions essentielles du 3ème REI est de participer à la protection du Centre spatial guyanais (CSG). Avant et pendant chaque tir d'une fusée Ariane, le régiment se déploie en surveillance, au sein d'un dispositif interarmées, autour du site de lancement. Le 3e REI assure également des missions classiques de souveraineté : patrouilles en pirogue sur le fleuve qui marque la frontière avec le Brésil ou missions de reconnaissance en forêt.

A ces missions opérationnelles s'ajoute une mission d'instruction qui fait toute la notoriété du régiment. Le Centre d'entraînement à la forêt équatoriale (CEFE) détient l'expertise de l'armée française en matière de vie, survie et combat en forêt équatoriale.

Voilà posez à présent vos questions pour un complément d'information ou pour toute autres raisons intérsantes!

Légionnairement Camerone.

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benny
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MessageSujet: Re: Avan tout!!!   Avan tout!!! EmptyDim 30 Juil - 2:01

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Dédé




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MessageSujet: Re: Avan tout!!!   Avan tout!!! EmptyLun 7 Aoû - 18:36

benny jé regardé ton cite suberbe tu ét un anssien légoinnaire ?
répond merssi
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phoenix

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MessageSujet: Un peu d'histoire sur le 3éme R.E.I   Avan tout!!! EmptyMer 20 Juin - 2:17

J'ai eu l'honneur de servir au sein du 3éme Régiment Etranger d'Infanterie stationner en Guyane française. Ce régiment a été pour moi un expérience vraiment bénéfique. Quand je me suis engagé non but étais de servir au 2 REP stationné en corse à Calvi. On m'aurait dit la "Guyane" je vous aurai dit jamais de la vie.

Ce régiment est vraiment une école de la vie. On apprend le BAB de la vie, la vie en pleine jungle, un entrainnement de dureté en milieu de la forêt Equatorial. La "SELVA" est vraiment l'élément mettre en Guyane.

J'ai servie sous les ordres du Colonel SERVEILLE, un grand chef avec des convictions franches et fermes.

Ses faits d'Armes
:

Belloy-en-Santerre
Le 4 juillet, le R.M.L.E. attaque à partir d'Assevillers. Objectif : un autre village, effacé du terrain par la bataille, et qui, sur la carte, s'appelle Belloy-en-Santerre.
Il se trouve que depuis des mois, les Allemands ont choisi la position exceptionnelle de ce village pour y articuler leur défense. Dominant un glacis d'environ un kilomètre de large, Belloy-en-Santerre est fortifié, creusé de casemates enterrées et flanqué de mitrailleuses.
Attaquer à découvert Belloy-en-Santerre équivaut à se jeter délibérément sous les tirs rasants des armes ennemies.
- C'est pour ça qu'on nous a choisis, disent les gradés.
Ils ne précisent pas s'ils en sont fiers. Ou s'ils en veulent au général Berdoulat qui les a désignés pour cette mission suicide.
Ils ne sont pourtant pas désespérés, les légionnaires du R.M.L.E. Silencieusement, dans la nuit, ils se rassemblent sur les bases de départ, prêts.
A droite du Régiment, deux compagnies : la 9ème et la 11ème.
-En avant ! Le clairon sonne " le Boudin ", puis les notes plus rapides de la charge. Ensemble, les compagnies s'élancent. Le terrain, bosselé, envahi de ronces à demi calcinées supporte mal le pas de charge. Aussi, en ordre dispersé, les légionnaires, avancent sur Belloy. Les mitrailleuses ennemies n'ont pas tiré. Pas encore, Mais il y a huit cents mètres à couvrir.
Et puis, alors que les compagnies sont à trois cents mètres du but, les Allemands ouvrent le feu. Prise en enfilade par un tir meurtrier, la 11ème compagnie a tout de suite de nombreux blessés. Elle perd tous ses officiers, fauchés sur quelques mètres, puis ses sous-officiers, venus en tête. Cloués au sol au milieu des herbes folles d'un champ inculte, les hommes rampent, s'appellent, se regroupent. Des blessés se plaignent,
les infirmiers, débordés, essaient de faire au mieux. Tout à coup, du village. leur parvient le son fameux du clairon jouant" le Boudin" .
Aussitôt, raconte le capitaine de Tschamer, un baron suisse qui se couvrira de gloire au Maroc, les légionnaires se lèvent et, en criant " Vive la Avan tout!!! Drap3" reprennent l'assaut interrompu.
En quelques minutes, la corne sud du village est enlevée.
Durant cette attaque a été tué. sous le numéro matricule 19522, le poète américain Alan Seegers qui, la veille de l'attaque, avait écrit :
" J'ai un rendez-vous avec la mort. Près de quelque redoute disputée âprement. Quand reviendra le printemps aux ombres mouvantes Et que les fleurs des pommiers imprégneront l'air J'ai un rendez-vous avec la Mort... "
A Belloy-en-Santerre, la Légion perdit, en quelques heures, 25 officiers, 844 hommes. Le tiers de son effectif.
Pourtant, malgré les quarante divisions. l'offensive piétine. Elle se poursuivra encore pendant quatre mois. au prix de combien de morts ?
Le 5 novembre. quand enfin les Alliés décideront la fin de l'offensive. le front de la Somme aura été enfoncé, au mieux. de dix kilomètres à peine.

Avril 1917
Arrêtée dans la Somme, l'offensive alliée doit se produire en Champagne. C'est ce que le général Nivelle, qui a succédé au généralissime Joffre, sacrifié à la bataille manquée, a décidé.
Tactique adoptée: un coup de boutoir énorme mais bref. Une action de rupture entre l'Oise et l' Aisne.
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phoenix

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MessageSujet: Un peu d'histoire sur le 3éme R.E.I suite   Avan tout!!! EmptyMer 20 Juin - 2:30

L'attaque d'Auberive
Nivelle prévoit le début de son offensive dès les premiers jours d'avril. Pour donner plus de punch à son attaque, il achemine 850 000 hommes dans la région, fait procéder à de gigantesques travaux : il ne laisse rien au hasard. Il sera surpris cependant, car les Allemands se replient profondément, d'une quinzaine de kilomètres. Nivelle a raté son effet.
- Cela ne fait rien, assure-t-il, nous attaquons tout de même.
Le 6 avril, ayant à trancher entre l'Etat-Major et le commandant en chef, Poincaré décide : -D'accord. Attaquez.
Malgré une préparation d'artillerie plus étoffée que celle de l'année précédente, les Alliés n'arrivent à aucun résultat.
Le régiment de marche a reçu la mission de s'emparer du village d'Auberive sitot que l'artillerie aura levé le tir. Auberive est situé en bordure d'un bois de bouleaux -ravagé mais dont les Archives Musée de la légion Etrangèretroncs subsistent encore. Il commande un saillant appelé " le Golfe ", sorte de billard battu par les mitrailleuses allemandes.
Pendant sept jours, du 10 au 17 avril, l'artillerie pilonne le secteur mais, les légionnaires vont s'en apercevoir.
Le 17, à 4 h 50, l'ordre d'attaque est lancé. Il pleut. Une de ces pluies de printemps mêlées de vent qui englue tout, alourdit les vêtements, transforme le sol en un magma spongieux qui aspire les godillots.
Aussitôt, épargnées par le tir de barrage, les mitrailleuses balaient la première vague d'assaut. Le lieutenant-colonel Duriez, chef de corps,
tombe l'un des premiers, aussitôt remplacé par le commandant Deville.
L'attaque est brisée, bien que le R.M.L.E. ait réussi à prendre pied dans la partie sud du Golfe et à la corne du bois des bouleaux. On s'y fusille à bout pourtant, sans espoir. Les positions n'ont pas pour autant changé de main.
Le lendemain, la pluie a cessé. La neige la remplace. Il faut repartir.
Le capitaine Maire a pour mission de réduire le saillant du Golfe. Avec une flegme de vieux légionnaire, il a, durant la nuit, prévu avec l'artillerie un appui sérieux, mais :
- Vous ne le déclencherez qu'à mon commandement.
Il s'est aperçu que pour les Allemands, les tirs de préparation étaient un "signal" .
A l'heure dite, sa compagnie s'élance.
" Comme un ressort " écrit-il, mes trois premières sections se ruent à l'assaut. Selon mes ordres, elles se déploient en éventail, atteignent sans encombre la première ligne allemande où veillent les guetteurs ennemis.
" Combien étaient-ils. ces guetteurs ? Tout ce que je sais c'est que, sans perdre une minute, on les " embrocha ".
" Soudain, des crachements. Le tir de barrage : trop tard, nous étions passés... "
Grâce à son manque de confiance dans les vertus de la préparation d'artillerie, Maire réussit l'exploit peu commun de crever, à la tête de compagnie, le front allemand. A 5 h 10, il est hors de portée des contre-attaques ennemies.
Malheureusement, il est le seul. Et la Légion, ce jour-là encore, paie un lourd tribut. Les chefs de bataillons sont tués les uns après les autres, successivement, le capitaine de Lannurien, puis le capitaine Germann.
L'effectif du 3ème est réduit à 275 hommes le 19 au soir...
Mais le R.M.L.E. a un pied chez l'ennemi. A la grenade, il remonte le " grand boyau ", au coeur de la ligne ennemie. Il en " nettoie " sept kilomètres dans la journée.
Au soir, enfin, il entre dans Auberive.
-Mission accomplie.

L'exploit de l'adjudant-chef Mader
C'est le lendemain que se situe l'exploit peu commun d'un des rares Allemands venus combattre en Avan tout!!! Drap3. -Legio patria nostra, disait Mader. Et ce qui est bon pour les autres est assez bon pour moi.
Depuis deux ans donc, Mader -l'adjudant-chef Mader, Max-Emmanuel, de la 6ème compagnie du R.M.L.E. -fait la guerre. L'aube du 21 avril se lève. Une aube grise et froide sur un terrain qui, durant trois jours a vu de durs combats.
La tranchée 67, par laquelle, la veille a attaqué le 2ème bataillon, est encore jonchée de cadavres ennemis et amis mêlés dans la mort. Partout de la boue, des caisses, des armes, des vêtements déchirés, sans formes ni couleurs. Tout est gris, souillé, horrible.
Dans une sape, écrasés de fatigue, les rescapés des 6ème et 7ème compagnies dorment. Ils dorment malgré la fumée des incendies qui
couvent sous les débris; la boue, l'humidité, le froid. Ils dorment sans savoir si l'homme sur lequel ils s'appuient est mort ou vivant, ami ou prisonnier.
Pourtant, à l'extérieur, au milieu de la tranchée 67, l'adjudant-chef Mader continue à veiller.
Il a remarqué que la 67 était orientée vers le Nord et qu'elle commande un petit vallon, au fond duquel, Mader en est persuadé, se cache quelque objectif intéressant. Son instinct de baroudeur le trompe rarement.
-A 150 mètres en avant, dit-il au capitaine, je suis sûr qu'il y a du canon...
-Peut-être, mais pour y arriver, il y a aussi une bonne compagnie armée de mitrailleuses : si l'on s'avise de passer par ce vallon, on n'a aucune chance d'en réchapper.
Plus bas, un légionnaire veille. Mon adjudant chef, appelle-t-il à mi-voix.
- Qu'est-ce que tu veux, Bangerter ?
- Il y a des types de chez nous qui avancent dans le vallon, dit-il : ils n'ont pas vu la mitrailleuse et, si on les prévient pas, ils vont se faire massacrer.
Bangerter est 1'. classe depuis un mois. Tout jeune -il a dix-huit ans à peine -les horreurs de la guerre n'ont pas encore desséché son coeur.
Mader sourit :
-Toi, ta bonté te perdra...
Il jette un oeil dans la direction indiquée et, comme pour lui :
- Des" poilus" du 168ème, grogne-t-il. Peuvent pas faire attention...
- Qu'est-ce qu'on fait ? demande Bangerter : on allume les B... pardon, l'ennemi.
A temps, le 1ère classe s'est rappelé la nationalité de son adjudant.
Mais Mader, froidemént :
- Si t'allumes les Boches, espèce de cloche, tu va allumer aussi les autres et ils te tireront sur la gueule...
Les Français sont, de fait, exactement dans l'axe des Allemands.
Mais l'adjudant-chef Mader a du métier. En quelques secondes, il rameute dix légionnaires et fonce. Sa décision a été vite prise : pas question de tirer
sur la compagnie ennemie, en revanche, on peut l'attaquer à la grenade.
Il sort avec ses dix volontaires, et bondit dans le vallon. Avec une telle fougue qu'ils ont atteint un angle mort avant que les mitrailleurs n'aient eu le temps de les ajuster.
Les hommes de la compagnie du 168 ne soupçonnent toujours rien. Ils arrivent au pied du fortin allemand qu'ils croient inoccupé. Au-dessus d'eux, l'ennemi les attend.
C'est alors que Mader intervient: à la grenade, il nettoie la position, surgissant comme un diable dans le dos des Allemands médusés.
Ceux qui ne sont pas déchiquetés par les explosions s'enfuient vers la batterie de 150 que maintenant Mader voit bien mieux.
Il saute dans le boyau, serre en vitesse la main du capitaine du 168ème auquel il a sauvé la vie et, très vite :
-Pas une minute à perdre: faut pas que ces cons-là aillent me foutre la pagaille. Faut les rattraper avant qu'il n'arrivent aux canons.
Il court dans le boyau, arrache, au passage, une musette de grenade que portait l'un des biffins. Il galope, prend aux fuyards quelques mètres, les remonte. Derrière lui, les dix légionnaires suivent, en désordre.
L'adjudant-chef MaderMader est à la hauteur des derniers fugitifs. Ceux-ci ont la mauvaise idée de sauter dans un abri. Mader y balance des grenades. Il débouche ainsi, seul, au milieu des canons à peine gardés par quelques Saxons, mal réveillés et qui attendent l'heure de la relève. A la grenade encore, Mader fait le vide.
Les autres finissent par se manifester, mais l'arrivée opportune des dix légionnaires règle définitivement le sort des Saxons. ..et de leurs canons.
Bilan : une compagnie française sauvée, une compagnie ennemie mise en fuite, une batterie lourde capturée... et, pour Mader, la Légion d'honneur.
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phoenix

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MessageSujet: Un peu d'histoire sur le 3éme R.E.I suite   Avan tout!!! EmptyMer 20 Juin - 2:34

Août 1917
Le régiment de marche est à Verdun. Le 20 août il attaque au tristement célèbre bois de Cumières. Par une sorte de coquetterie, les légionnaires ont abandonné leurs chants, graves ou mélancoliques pour sacrifier à la mode du jour. Ils entonnent... " la Madelon ".
A la tête du Régiment, vient d'arriver le " père" Rollet " toujours vêtu de sa veste de toile kaki, et, prétendent les " anciens" -ceux qui, entre eux persistent à l'appeler " capitaine espadrilles" -toujours sans chemise...
Il est revenu à la Légion et, pour une fois, le R.M.L.E. aura de la chance.
En deux heures de temps, le bois de Cumières, le boyau des Forges, positions réputées inexpugnables -les Français s'y usent les dents depuis presque un an -sont occupés.
Mais Rollet ne s'arrête pas : Puisque nous sommes dans un bon jour, dit-il, continuons.
Aussitôt sans prendre le temps de souffler, il établit le plan d'une seconde opération. Rien moins que l'occupation d'un ouvrage extrêmement défendu : l'ouvrage 265, sur la" côte de l'Oie".
De fait, à partir du bois de Cumières, l'ouvrage paraît moins redoutable.
Ayant appris le succès initial, les généraux Pétain et Pershing sont arrivés. Sous leurs yeux, s'élance le 1er bataillon, En une heure, l'ouvrage est conquis.
Pendant ce temps, le 2ème bataillon -commandant Waddel -s'empare de la côté de l'Oie.
Dans la journée, la Légion a conquis un front. La citation de l'adjudant-chef Mader fut signée de la main même du maréchal Pétain :
" Sous-officier d'une bravoure et d'une énergie remarquables. Chef de section hors ligne, véritable entraîneur d'hommes,

Toujours en tête de sa troupe, s'est admirablement conduit au cours des combats du 17 au 21 avril 1917 : par d'heureuses dispositions et par le tir précis de ses fusils mitrailleurs, a assuré avec sa section la capture d'une batterie ennemie, mettant en fuite une compagnie d"infanterie qui la soutenait, " de plus de deux kilomètres, dans un secteur où s'épuisaient des unités d'élite. Elle à fait 680 prisonniers, dont 20 officiers.
Le 1er bataillon sera cité à l'ordre de l'armée pour son exploit.
Le lendemain, c'est le 3ème bataillon -commandant Giudicelli, l'homme qui " gueulait " -qui assure les positions.
Le 4 septembre, la Légion est relevée : à son bilan, outre les prisonniers, elle inscrit : 4 canons de 105, 1 canon de 38, 10 canons de 77 et 13 mitrailleuses.
A interroger les prisonniers, on apprendra qu'elle a eu affaire à 4 régiments d'élite allemands : les 20ème, 24ème, 221ème et 223ème.
Elle peut aller au repos.
Repos relatif d'ailleurs, puisque consacré à la préparation de la prise d'armes qui marquera la remise de la Légion d'honneur à son drapeau avec cette flatteuse citation : " Merveilleux régiment qu'animent la haine de l'ennemi et l'esprit de sacrifice le plus élevé.
" En Artois, le 9 mai 1915, sous les ordres du lieutenant-colonel Cot, s'est élancé à l'assaut des Ouvrages Blancs, enfonçant d'un seul coup toutes les organisations ennemies, enlevant la côte 140 poussant jusqu'à Carency-en-Souchez.
" En Champagne, le 25 septembre 1915, sous les ordres du colonel Lecomte-Denis, puis du commandant Rozet, a conquis l'ouvrage de Wagram au nord de Souain.
" Le 28 septembre, sous les ordres du lieutenant-colonel Cot a triomphé d'une organisation puissante et, poussant jusqu'aux tranchées et aux bois de la ferme de Navarin, les a enlevés.
" Dans la Somme, le 4 juillet 1916, sous les ordres du colonel Cot, après avoir franchi un glacis de 800 mètres, fauché par les mitrailleuses a conquis à la baïonnette Belloy-en-Santerre et l'a gardé malgré un bombardement intense et contre les effor1s violents et répétés de l'ennemi.
" En Champagne, devant les monts de Moronvilliers, le 17 avril 1917, sous les ordres du lieutenant-colonel Duriez, puis du commandant Deville, s'est élancé à l'attaque contre un ennemi résolu, trois fois supérieur en nombre. Par un combat corps à corps, ininterrompu pendant cinq jours et cinq nuits, s'est emparé des tranchées du Golfe et a contribué à faire évacuer le village d'Auberive par l'ennemi en le prenant à revers.
" A Verdun, le 20 août 1917, sous les ordres du lieutenant-colonel Rollet, a enlevé le village de Cumières et son bois, avec une telle fougue qu'il a dépassé l'objectif final qui lui était assigné.
S'est ensuite rendu maître de la côte de l'Oie et de Régnéville. "
Cette citation fut décernée le 27 septembre 1917.


Percée de la ligne Hindenburg
La Ligne Hindenburg était un vaste système de défenses et de fortifications au nord-ouest de la Avan tout!!! Drap3 pendant la Première Guerre mondiale. Il fut construit par les Allemands pendant l'hiver 1916-17. La ligne s'étendait sur près de 160 km de Lens, près d'Arras (Pas-de-Calais), à l'Aisne, près de Soissons.

La décision de commencer la construction d'une telle ligne fut prise par les généraux Paul von Hindenburg et Erich Ludendorff suite à la Bataille de la Somme. La ligne Hindenburg fut construite à travers une poche sur le front allemand ainsi, en se retirant jusqu'à ces fortifications l'armée allemande raccourcit sa ligne de front. La longueur totale du front fut réduite de 50 km permettant aux Allemands de libérer 13 divisions du service et de les mettre en réserve.[1]

La retraite jusqu'à la ligne débuta en février 1917, et le territoire entre le précedent front et la nouvelle ligne fut dévasté par les Allemands qui employèrent la tactique de la terre brûlée. Les fortifications comprenaient des bunkers en béton armés de mitrailleuses, entourés de plusieurs lignes de fil barbelé, reliés entre eux par des tunnels pour déplacer les troupes, des profondes tranchées, des abris contre les obus et des postes de commandement. À une distance d'un kilomètre en avant des fortifications une ligne d'avant-postes plus légère, dont le rôle était comparable à celui des chasseurs à pied: ralentir et perturber l'avance ennemi.

La ligne était divisée en cinq zones, nommées respectivement (du Nord au Sud):
Wotan Stellung
Siegfried Stellung (Note: à ne pas confondre avec la Ligne Siegfried, construite à la frontière franco-allemande avant la Seconde Guerre mondiale.)
Alberich Stellung
Brunhilde Stellung
Kriemhilde Stellung
Parmi elles, la Siegfried Stellung était considérée comme la plus résistante. Le commandement allemand pensait que la nouvelle ligne étaient imprenable. Malgré cela, elle tomba au cour de la "Bataille de la ligne Hindenburg" pendant l'Offensive des Cent-Jours alliée, en septembre 1918.

Route coloniale 4



Phu Tong Hoa
A partir de 1946, le 2ème REI, la 13ème demi-brigade de la légion étrangère (DBLE), le 3ème REI et le 1er régiment étranger de cavalerie (REC) débarquent en Indochine et sont renforcés par des unités d'un type nouveau : les bataillons étrangers de parachutistes. Dans cette guerre où le gouvernement ne veut pas engager le contingent, la Légion est mise à contribution avec des effectifs qui atteindront jusqu'à 30 000 hommes, dont une large majorité d'allemands. De Phu Tong Hoa à Dien Bien Phu, la Légion perdra en Indochine 300 officiers dont 4 chefs de corps, et plus de dix mille sous-officiers et légionnaires. Cette campagne sera la plus meurtrière de toute l'histoire de la Légion étrangère.

Ðiện Biên Phủ
Diên Biên Phu ((Ðiện Biên Phủ en Vietnamien); en Vietnamien) est une petite plaine au Nord-Ouest du Viêt Nam dans la province de Lai Châu dans le haut Tonkin, et dans laquelle se trouve la petite ville du même nom. Après sa conquête en novembre 1953 aucours de l'Opération Castor, elle fut, un an plus tard, le théâtre d'une violente bataille entre le corps expéditionnaire français, composé de troupes de la Légion étrangère et de pays membres de l'Union Française (comme le Viêt Nam, le Maroc ou encore le Sénégal), sous le commandement du colonel de Castries (nommé général durant la bataille) et l'essentiel des troupes Viêt-minh sous les ordres du général Giap.
Cette bataille vit la victoire du général Giap le 7 mai 1954 et fut la dernière de la guerre d'Indochine, exceptée l'embuscade du Groupe Mobile 100 à An Khé quelques jours avant les Accords de Genève. La Avan tout!!! Drap3 quitta la partie nord du Viêt Nam (le Tonkin), après les accords de Genève signés en juillet 1954 qui instauraient une partition du pays le long du 17e parallèle.
Beaucoup de nos camarades sont tombés dans les riziéres, loin de tous seul leurs courages ne leurs à pas fait faux bon. Nous la nouvelle génération de légionnaires ne devont jamais oublié ses hommes courageux qui au méprix de leurs vies ont versés leurs sang pour la Avan tout!!! Drap3 et la légion.


Un peu d'histoire sur le 3éme R.E.I

Faits d'armes et inscriptions sur l'étendard
CAMERONE 1863
ARTOIS 1915
CHAMPAGNE 1915
BATAILLE DE LA SOMME 1916
LES MONTS DE VERDUN 1917
PICARDIE-SOISSONNAIS 1918
VAUXAILLON 1918
MAROC 1921-1934
DJEBEL MANSOUR 1943
ALSACE 1944-1945
STUTTGART 1945
INDOCHINE 1946-1954



Décorations

Le 3e REI est actuellement, le régiment le plus décoré de la Légion étrangère et le second régiment le plus décoré de Avan tout!!! Drap3, derrière le RICM. Son drapeau porte :

La croix de la Légion d'honneur
La Médaille militaire
La Croix de guerre 1914-1918 avec 9 palmes
La Croix de guerre 1939-1945 avec 3 palmes
La Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieures avec 4 palmes
Le Mérite Militaire Chérifien (Maroc)
La Croix de guerre de l'ordre Portugais de la Tour et de l'Épée (Chevalier et Grand-croix) (Portugal)
La Médaille des volontaires Catalans (Espagne)
La Cravate bleue de la "Distinguished Unit Citation ", avec inscription "Rhine-Bavarian Alps" décernée le 06 mai 1946 (États-Unis)
La Médaille de vermeil du Centre national d'études spatiales de Kourou décernée pour la première fois à une formation militaire.

Les personnels du régiment sont autorisés à porter
La fourragère double aux couleurs de la légion d'honneur et de la croix de guerre (récompensant ses neuf citations à l'ordre de l'armée pendant la première guerre mondiale), avec une olive aux couleurs de la croix de guerre 1939-45 (récompendant ses trois citations pendant la seconde guerre mondiale)
La fourragère aux couleurs de la Médaille militaire avec olive aux couleurs de la croix de guerre des TOE (récompensant ses cinq citations lors des conflits extérieurs)
Le Blue badge ou Distinguished Unit Citation (États-Unis d'Amérique) américain avec inscription Rhine - Bavarian Alps
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anthony




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MessageSujet: Re: Avan tout!!!   Avan tout!!! EmptyMer 5 Mai - 22:13

Merci phoénix .Je suis trés heureux d'avoir lut tout ces fait d'arme trés impressionnant .J'espere avoir l'honneur de servir au sain du 3 rei un jour .
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bosman 169130




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MessageSujet: Re: Avan tout!!!   Avan tout!!! EmptyJeu 19 Déc - 21:35

J'ai eu l'honneur de servir au 3°REI (1984-1986).2 années spectaculaire a la 3° Compagnie de combat.Des missions formidables...mission profonde,mission fluviale,CCF et CEFE 3.Sous l'ordre d'un honnorable chef de corps le Colonel Piquemal(General ER maintenant).Vive la Legion et Legio Patria Nostra pour toujours.
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